Le secret de la Pascade de Mamy Christiane

Bonjour,

Depuis toujours, Mamy Christiane nous régale de ses bonnes pascades.

D’abord, ses enfants les lui réclamaient les soirs d’hiver (Ça c’est pour  l’histoire, genre il était une fois….) puis les petits-enfants sont arrivés…

Au début, étaient les biberons…. puis la première dent pousse dans la souffrance pour bébé et des nuits sans sommeil pour les parents….

Précautionneusement, ils ont donné d’abord un croûton de pain à leur chérubin, toujours pour les dents. Qu’allez-vous imaginer ? Je ne plagie pas les grands auteurs  et ne fait pas une adaptation des »Misérables » !!!

Puis, c’est l’époque des  premiers pas, de la première rentrée scolaire mais, qui dit école dit aussi vacances. Et là, nous entrons dans le vif du sujet, car vacances est un mot magique.

Nous sommes vendredi, le coffre de la voiture est au taquet, les enfants sont attachés dans leur siège, Maman a les genoux qui touchent le menton tellement il y en a sous ses pieds (vieille habitude familiale). Il reste encore de la place autour de Papa qui prend le volant. Et ce jour-là, il ne le lâchera pas jusqu’à l’arrivée. Allez savoir pourquoi !

Et c’est parti, pour de belles vacances chez Papy et Mamy en Lozère.

A nous, les promenades sur le (ou la) Deveze pour une cueillette de champignons, les rigolades avec les cousins, les balades en tracteur avec Papy dans le champ derrière la maison… Mais avant tout cela, il y a l’arrivée, les embrassades, les éclats de rire et les odeurs….Miam, Mamy a pensé à nous, comme d’habitude, elle a fait des pascades et des vraies, celles de Maman sont toujours plates et molles !!!

Merci les enfants, mais après avoir demandé au moins 30 fois la recette à Mamy, je n’ai toujours pas réussi à faire les vraies et pourtant j’ai maintes fois essayé.

Elle nous livre généreusement sa recette, à vous d’essayer.

800 gr farine

1 litre et un quart de litre de lait (soyons précis !!)

6 gros oeufs.

Vous mélangez bien le tout en évitant les grumeaux, laissez reposer un peu (1/2 heure ou 1 heure)

Dans une poêle, versez 5/6 gouttes d’huile, laissez chauffer.  Puis, versez 1 petite louche dans la poêle, puis deux petites  autres de façon à recouvrir le fond de poêle. Puis laisser grésiller un peu, décollez la pascade afin que le surplus de pâte coule dessous. La pascade doit gonfler et vous la retournez, comme pour une crêpe.

Dégustez la pascade salée, sucrée selon votre goût. Tout est permis, jambon, gruyère,  lardons, confiture, pâte à tartiner….

Vous savez tout sur la pascade de Mamy Christiane.

A très bientôt

Camomille

 

 

Vase, le retour 3

vase-4

Bonjour,

Voici une nouvelle étape du vase. Il a été cuit au four à plus de 800°, ce qui m’a permis, ensuite, de rehausser les couleurs et et terminer le cœur de la fleur.

Il faut que je vous précise que les couleurs utilisées sont des pigments de rouge mais en peinture sur porcelaine, la cuisson apporte son lot de surprises. La fleur semble plutôt orange. C’est bien aussi !!!

A très bientôt

Camomille

1, 2, 3… c’est notre technique

Allez, aujourd’hui, je vais vous parler éducation. Ah ah, si jeune, direz-vous, que connaît-elle des principes d’éducation ? Rien, répondrais-je. Ou si peu. Mais chez nous, une technique semble déjà faire ses preuves. Et vu que Camomille m’a missionnée pour donner des trucs et astuces… en voilà un. Pardon pour ceux dont les enfants sont déjà grands, j’apprends encore et je n’en suis pas là…

Avant qu’Elise ne pointe sa jolie frimousse nous avions élaboré diverses théories. Toutes, ou presque, ont volé en éclats. J’ai lu quelque part « avant j’avais des principes, maintenant, j’ai des enfants ». C’est drôle. Et vrai. Mais comme nous sommes tous les deux têtus, nous avons quand même gardé en tête quelques principes. Dont un qu’on s’efforce de préserver : pas de chantage. Nous voulions qu’Elise écoute sans que l’on soit obligé de la récompenser pour ce qui nous semble normal.

Tant bien que mal, nous y parvenons (à quelques exceptions près, cela va de soi). Pour cela, nous avons mis en place la technique du 1, 2, 3… On s’autorise à répéter trois fois la même chose, après c’est direction le coin.

Exemple : «  Pose ce stylo. Une fois… deux fois… à trois, tu vas au coin… » Elise a bientôt quatre ans. Elle a dû aller au coin une dizaine de fois, quinze peut-être. Mais assez peu au final. Car elle a vite compris la technique. Et, bien souvent, nous n’avons pas besoin de répéter les choses…

Avec la naissance de Maélie, Elise a tendance à écouter un peu moins qu’avant. Là, c’est un autre problème. Il y a sans doute une phase d’adaptation pour elle aussi, c’est beaucoup de changements. On s’adapte donc à son comportement : tantôt on lâche un peu de leste, tantôt on compte à nouveau… et ça passe. Parfois en boudant, mais ça passe.

Alors, attention, je ne crie pas victoire. On nous a assez prévenus (certains insistent tellement qu’on dirait qu’ils nous souhaitent qu’elle ait une adolescence difficile !) : le caractère évolue, chaque enfant est différent… On en a conscience (d’autant qu’Elise est vraiment une petite en or). Mais je pense que nous allons garder cette technique avec Maélie. Au mieux, ça fonctionne. Au pire, c’est un échec total et ça me donnera l’occasion de le raconter dans une prochaine chronique !

Marion

Puissance 4

Entre nous, on dit qu’on est une équipe. Et depuis mi-août, on a une nouvelle coéquipière. Elle s’appelle Maélie. Des joues à bisous, des yeux déjà bien ouverts. On l’avait décidé depuis quelques temps déjà : Elise aurait une petite sœur ou un petit frère. Peut-être deux (j’anticipe la question…). On verra.

D’abord, on savoure ce bonheur. On prend nos marques aussi. Car, oui, deux enfants, c’est sport. Ca rassurera ceux qui nous ont regardés genre « vous savez pas dans quoi vous vous embarquez ». Depuis un mois, donc, on a oublié ce que c’est que d’être au calme. Surtout que nos filles sont équipées d’un super radar. Elles ont placé des émetteurs partout. Sur le canapé, les chaises du salon… pire : la cuvette des toilettes ! Tu t’allonges, la petite se réveille. Tu vas faire pipi, la grande débarque.

Quand tu as un nourrisson à la maison, tu apprends à manger des plats cramés ou froids. Voire les deux à la fois. Tu calcules le moment idéal pour prendre ta douche sans être dérangée. Le moindre de tes gestes semble calculé et pourtant… tu as l’impression d’être toujours débordée. Tu baisses la tête et te demandes si tu vas t’en sortir.

C’est là qu’il intervient. Lui, le papa, le mari. L’homme de la maison. Il prend le relais. Car oui, c’est un papa moderne. Qui sait changer une couche, donner un biberon. Et non, je n’ai pas peur de le laisser seul avec les petites (on m’a posé la question il y a quelques jours… si, si). Il est là pour moi. Je suis là pour lui. Deux piliers dans l’équipe. Avec nos failles, on essaie de rester solides. Parce qu’elles ont besoin de repères.

En retour, elles nous offrent leurs sourires et leurs câlins. Les plus belles des récompenses. Pour l’heure, c’est le secret de notre équipe. L’amour. Puissance 4.

Marion

Marion nous rejoint

Chère Camomille,

Au départ, c’était une blague. Mais tu m’as prise au mot. Et tu as créé cette chronique. J’en suis très honorée et je promets de faire en sorte de la tenir avec le plus de sérieux possible. Pour cela, je vais devoir trouver du temps dans ce nouvel emploi du temps que je peine à organiser. Car, comme tu l’as dit, je suis une jeune maman. Enfin, pas si jeune que ça : j’ai 32 ans. Et toutes mes dents, dont celles de sagesse. Ni voyez pas un signe. Juste la décision d’un dentiste qui, un jour, a jugé qu’elles avaient la place de pousser… mais c’est une autre histoire. On en reparlera. Ou pas.

Ce qui m’amène, donc, aujourd’hui, c’est la naissance de Maélie. Ma deuxième fille. Forcément une merveille. Comme sa grande sœur, Elise, de (presque) quatre ans son aînée. Et comme je suis encore en congé maternité, mes journées se résument à des choses simples : changer des couches, préparer des biberons (car non, je n’allaite pas – nous y reviendrons, pour sûr cette fois), faire une machine ou deux, récupérer la grande, la douche, le bain, les repas… Ce sera donc sympa de te parler Camomille.

En attendant, faut que je te laisse… je dois plancher sur ma première chronique.

Marion

Le sourire de Maélie

maelie

Bonjour,

Le 16 août, Maélie pointait le petit bout de son nez pour le plus grand bonheur de ses parents, de sa grande sœur mais aussi de sa très grande famille.

Pendant des mois  (environ 6), chacun a cherché à connaître ton prénom et nos messages furent nombreux. Ta maman a toujours répondu : « Non, pas ça……… c’est pas pour cette fois………. Oups, tu peux faire mieux…. »

Tour à tour, tu t’es appelée Louise, Annabelle, Pénélope, Cyrielle, Éléonore, Clémence,  Rosalie, Lilou, Lou… et  Maélie n’a jamais été trouvé. Tout comme pour ta grande sœur, tes parents ont su garder la surprise.

Il faut avouer que le défi était de taille !!!!!!!!

Désormais, Marion, ta maman tiendra une chronique où elle nous apportera son expérience, ses trucs et astuces de jeune maman. Nous saurons, peut-être, aussi pourquoi tu t’appelles Maélie et non Evelyne ou Annie…..

A très vite  de te câliner.

Camomille

 

 

Le framboisier au chocolat blanc

framboisier

Bonjour,

Sandra m’a adressé cette belle recette, en juin, à la veille des vacances et j’aurais dû la publier !!!

Mais, j’ai préféré éviter les drames : « Maman, comment tu as lavé mon tee shirt, il a rétréci… » ou encore « Chéri, c’est toi qui as mis mon maillot de bain au sèche linge………. »

Aujourd’hui, c’est la rentrée, il pleut, les petites jupes sont au fond de l’armoire jusqu’à l’été prochain. Nous allons enfin pouvoir respirer et lâcher un peu  nos sourires crispés. Oui, vous savez bien, ceux que l’on fait lorsque l’on rencontre les bonnes copines, histoire de rentrer un peu le ventre !

Alors cette semaine, sur votre liste de courses, n’oubliez pas les ingrédients pour réaliser, dimanche prochain, le bon framboisier de Sandra, qui régalera les papilles de toute la famille.

Ingrédients pour la génoise ·

50g de sucre · 50g de farine · 2 œufs pour la crème vanillée

Ingrédients pour la crème vanillée

6 jaunes d’œufs · 100g de sucre · 50cl de lait · 50g de maïzena · 250g de beurre mou · 1 gousse de vanille

 Pour le montage ·

300g de framboises · 300g de chocolat blanc pâtissier

 Préparation 

Etape 1 – la génoise

Préchauffer le four à 180°C et déposer le moule Tablette ou moule parts sur la plaque perforée.  Dans un cul-de-poule, fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine et mélanger à nouveau.  Monter les blancs en neige bien fermes puis les incorporer délicatement à la préparation précédente. Verser la préparation dans le moule Tablette ou Parts et enfourner 10 min. Laisser refroidir avant de démouler. Réserver.

 Etape 2 – la coque

Après avoir nettoyé le moule Tablette ou Parts, le déposer sur la plaque perforée.  Dans un cul-de-poule, faire fondre le chocolat blanc au bain-marie en prenant soin d’éviter les contacts entre l’eau et le cul-de-poule. Verser la moitié du chocolat fondu dans le moule Tablette ou Parts et le répartir sur l’ensemble des parois du moule à l’aide d’un pinceau en silicone.  Laisser prendre au froid pendant 20 minutes.  Renouveler l’opération avec le reste du chocolat fondu et réserver au frigo.

 Etape 3 – la crème vanillée

Dans une casserole pâtissière, faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue. Dans un cul-de-poule, fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la maïzena et mélanger à nouveau. Verser le lait chaud sur la préparation puis remettre dans la casserole. Porter à ébullition sans jamais cesser de fouetter, jusqu’à ce que la crème épaississe. Laisser refroidir. À l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre pommade puis incorporer petit à petit à la crème sans cesser de fouetter, pour obtenir une crème mousseuse.

Etape 4 – le montage

Sortir le moule Tablette ou Parts du frigo. Tapisser le fond du moule d’une première couche de crème vanillée. ü Garnir de framboises. Recouvrir d’une seconde couche de crème.  Placer la génoise par-dessus. Réserver au frigo pendant plusieurs heures. Au moment de servir, démouler simplement : retourner le moule Tablette ou Parts (posé sur sa plaque perforée) sur votre plat puis décollez le moule Tablette ou Parts en tirant d’un côté vers son opposé.

Bonne dégustation

Sandra

Moi je l’ai fait dans le moule Parts ( ref FM 498 catalogue DEMARLE)