Tu t’appelleras…

Elle fait de beaux sourires. Elle s’habille seule. Elle gazouille. Elle écrit. Deux mois déjà. Quatre ans bientôt. Elles sont belles. On s’émerveille. Elle, c’est Maélie. Elle, c’est Elise. Deux amours à qui il a fallu trouver un prénom. Nous y voilà…

Ado, j’avais choisi le prénom de mes enfants : Jade et Noah. Oui, visiblement j’avais omis deux critères. 1 : on ne choisit pas le sexe de ses enfants. 2 : on est deux à décider du prénom.

Les années ont passé. Un Noah est né dans la famille. Mais pas chez moi. Donc ce prénom a été rayé de ma liste virtuelle. Liste qui est devenu réelle quelques semaines après la découverte de ma grossesse. Une fille du travail avait organisé un tournoi avec son mari. Deux listes s’affrontaient. Chaque soir, ils éliminaient chacun un prénom de leur liste respective. En finale, ils devaient défendre leur prénom. Et on connaît l’issue : à la fin, c’est la fille qui gagne. J’aimais bien le principe. Pas pour gagner (quoi que…) mais ça me faisait rire. Seb était d’accord pour jouer. Un soir, donc, on a pris un papier et on a gratté. J’en ai noté six ou sept. Peut-être huit. Lui, un. Il a dit : “Vu que j’en ai qu’un on prend le mien ?”. J’ai ri. Mais j’ai pas lâché. J’ai rayé les prénoms sur lesquels il a mis son veto direct. Puis j’ai défendu ceux qui me semblaient défendables. Rien ne passait. Un soir, je lui ai dit : “Il y en a un qui me plaît mais tu ne vas pas aimer…”. Il a répondu : “Dis toujours”. Nous étions en voiture. Il faisait nuit. Nous avions passé une bonne soirée. J’ai dit “Elise”. Il a répondu “ Ah ouais, c’est trop beau”. J’ai cru qu’il se moquait de moi. Faut dire qu’on en discutait depuis longtemps. Il était sérieux.

Pour Maélie, c’était différent. Très vite, nous avions trouvé un prénom… de garçon. Le choix du roi, toussa toussa… Panique à bord quand nous avons su que c’était une fille. Nous ne voulions pas d’un prénom par défaut. Genre celui qu’on n’avait pas voulu pour Elise. Alors on s’est creusé la tête. Je me souviens de m’être levé un matin et d’avoir vu sur le tableau d’Elise une série de prénoms dont nous avions parlé. Seb les avait tous écrits. En minuscule, en majuscules. Car, c’est un critère pour nous. On voulait des prénoms jolis à écrire. C’est con, en fait. Enfin bon, j’en ai ajouté quelques uns. J’ai mis des coeurs sur ceux que j’aimais. Des coeurs coloriés pour ceux que j’aimais vraiment. Le soir, on en a effacé quelques uns. On a fait prononcer les rescapés à Elise. On a effacé ceux qu’elle avait du mal à dire, ceux qui sonnaient mal. Petit à petit Maélie gagnait de plus en plus de coeurs. En vrai, je crois que dès l’instant où il a été écrit au tableau on savait que ce serait celui-ci. Un prénom doux. Et plutôt original. Surtout que d’entrée on avait changé le “y” en “i”. Et le “ë” en “é”. C’est plus joli, on trouve. C’est re-con, re-en fait !

Jusqu’à la naissance nous avons eu à coeur de les garder secrets. Pour éviter tout commentaire qui nous ferait douter. Mais surtout, pour garder la surprise. On a adoré voir tout le monde tenter de percer le secret… et ne pas y arriver !

Voilà l’histoire. Banale, sans doute. Et pourtant essentielle car c’est l’histoire d’une vie.

A très bientôt

Marion

Poussée maternelle !

“L’accouchement est le seul rendez-vous à l’aveugle où tu es sûre de trouver l’amour”. Niaiserie lue sur le Net. Et si je lève facilement les yeux au ciel en lisant ce genre de citations, je dois dire que c’est assez vrai, finalement. Car depuis que je suis maman, j’ai revu mon jugement. Sur bien des choses. A commencer par cette phrase : “Accoucher, c’est le plus beau moment de ta vie”. Ah, quand même, mais elle ressemble à quoi ta vie, en fait ? Car si toute cette souffrance est le summum de ton épanouissement alors c’est chaud, quand même. C’est à peu près ce que je pensais, avant. Je ne doutais pas du bonheur d’être parent mais un accouchement, quoi. Je tournais de l’oeil pour une prise de sang. Alors accoucher. Ça me faisait flipper. Mais genre vraiment flipper.

Quand on a eu notre premier entretien avec la sage-femme. Elle nous a demandé si nous avions des craintes à l’idée d’être parents pour la première fois. J’ai répondu que j’avais peur de faire un malaise sur la table d’accouchement (rires). J’ai senti à son regard que c’était pas vraiment la réponse qu’elle attendait. Elle m’a dit que ça n’arriverait pas. Et que de toute façon je serai bien entourée. Dont acte.  

Puis, j’ai accouché. J’ai vu ma fille. J’ai pleuré. J’ai compris. Ce sentiment de bonheur intense. Les douleurs qui s’envolent en croisant son regard. Hallucinante amnésie qui s’installe. Qui fait qu’aujourd’hui, je ne me souviens plus avoir souffert (pour la première en tout cas, la seconde n’a que deux mois !).

Je me souviens leur avoir dit coucou et avoir senti que rien ne serait plus jamais pareil. L’expression “Aimer à mourir” a rapidement pris tout son sens. Je me rappelle aussi avoir pensé : “Je ne savais pas qu’on pouvait aimer autant”. Voilà, je suis niaise. Ça me fait rire. Je suis maman. Et j’adore ça.

A bientôt

Marion

« On va au parc ? »

Je déteste les jardins d’enfants. C’est dit. Ça soulage, de le dire. La “bien-pensance” voudrait que je m’extasie quand je suis en route pour le parc. La réalité me plonge dans une angoisse telle que je préfère proposer un atelier peinture sur la table du salon, c’est dire… J’adore sortir avec mes filles mais le parc… quelle purge !

Le parc, c’est l’endroit où ton enfant s’éclate. Où ta montre s’arrête. Le temps est long. T’es sur le qui-vive. T’as pas envie que ta petite s’ouvre le crâne sur l’échelle en fer. Tu crains qu’elle chope la crève quand le môme d’à côté lui éternue en pleine figure. T’as des pulsions de violence quand un gamin de 10 ans crache sur le toboggan et que sa mère ne lui dit rien… Bref, tu prends sur toi pendant une heure (ça, c’est pour les jours de peine maximale… 30 à 45 minutes suffisent généralement à leur bonheur).

En principe, donc, j’évite de proposer cette sortie (j’opte plus facilement pour la promenade au bord de l’étang). Mais quand ma grande fille a envie d’y aller, je fais l’effort. C’est ainsi que ce dimanche-là, nous sommes allés au parc en famille. Comprenez : 15 minutes en moyenne pour préparer les filles, 5 minutes pour charger (cosy, poussette, vélo, installer les filles…), 20 minutes de trajet et environ 2 pour trouver une place sur le parking. Voilà, voilà…

La grande s’est jetée sur les jeux. Nous, on s’est relayé : un aux jeux, l’autre avec la petite. A observer. Le parc, c’est le reflet de la société. Avec tous les clichés que ça comporte.

Les gamins insupportables, qui ne respectent rien. Les parents bobo, assis dans l’herbe, pieds nus, panama en paille et polo bien ajusté. Les papas célibataires qui mangent des chips à 4 heures de l’aprem avec leurs gamins. La maman qui crise à l’idée de nettoyer cette tache d’herbe. Des petits trop choupinous qui te font marrer. Des rires, des cris, des larmes… Et, au milieu, il y a cette femme. La soixantaine bien marquée sur son visage. Elle est de garde. De corvée, devrais-je dire. Ce dimanche, elle a amené son petit-fils au parc. Il ne l’appelle pas, il hurle. Et elle rapplique. Un Spiderman dans une main, un vélo dans l’autre. Elle répond à toutes ses exigences. Puis, elle dit qu’il est temps de partir, il se roule par terre. Il crie, pleure. Rigole. Il ne sait plus ce qu’il a d’ailleurs. Elle, ne sait plus comment faire. Plus elle s’approche, plus il part. Elle fait comme si c’était un jeu. Je la plains.

Quelques (très) longues minutes plus tard elle a réussi à l’attraper, elle le tire par la main, il résiste. Elle le porte pour l’installer dans son siège auto, il lui donne des coups de pied. J’ai envie d’aller l’aider. Elle me fait de la peine. Mais je fais comme tout le monde : je détourne le regard pour ne pas la mettre un peu plus mal à l’aise. Que devons-nous faire en de pareilles circonstances ? J’y ai réfléchi quelques instants. Puis j’ai pris mon tour de jeux jusqu’au moment du goûter. Il est déjà (enfin !) l’heure de partir.

  • “Tu t’es bien amusée ?”
  • “Oui, il est trop bien ce parc ! On pourra revenir ?”

J’ai dit “Bien sûr que oui”. J’ai pensé “le plus tard sera le mieux !”.

A très bientôt

Marion

 

Chut, ce ne sont que des enfants…

J’ai hésité avant de vous parler de ça… Puis, j’ai décidé de me lancer. Car c’est un sujet d’actualité. J’ai assisté, il y a quelques jours, à ma deuxième réunion de rentrée scolaire. J’aime bien les réunions d’école. Sans doute parce que je n’en ai pas fait beaucoup… Mais celle-ci m’a chagrinée. Déjà parce que, devant le portail, des parents ont sorti leur carte d’identité et ont ouvert leur sac pour « un contrôle visuel ». C’est que nous sommes en plan alerte attentat, le grade au-dessus de Vigipirate.

Nous avons pris place dans la cantine. Sur des petites chaises colorées. Elise m’a montré sa table. Puis s’est installée à mes côtés. La directrice avait réuni tous les parents dans le réfectoire avant la réunion classe par classe. Je pensais qu’elle voulait se présenter puisqu’elle est nouvelle. Elle l’a fait, brièvement. Mais elle a surtout évoqué les mesures de sécurité. L’accueil du matin, au portail. Les heures de sortie, précises, « pour éviter les attroupements ». Les travaux qui seront effectués pour sécuriser les lieux… J’ai eu le cafard. Puis, rapidement, envie de vomir quand elle a détaillé l’exercice « simulation attentat intrusion ».

Elise était assise. Elle écoutait. J’aurais tellement voulu qu’elle n’entende rien de cela. «  Nous ferons ça sous forme de jeu pour ne pas traumatiser les petits. » « Ca », c’est l’exercice en question. A faire avant les vacances de la Toussaint, dans toutes les classes du département. Les écoliers, des gamins hauts comme trois pommes, vont devoir apprendre à se cacher, à se taire. « Nous allons jouer plusieurs fois par jour au roi du silence. Jusqu’à le faire sept ou huit fois par jour. Ça peut paraître surprenant mais ça marche très bien. » Je regarde les parents assis à mes côtés : « Si ça pouvait marcher à la maison… » On plaisante. On rit jaune, en vrai. La directrice, elle, poursuit. « On va dire aux enfants que je les cherche et que je ne dois pas les trouver. » Dans la salle, pas un bruit. On imagine tous un tout autre scénario… L’horreur.

Et je me demande dans quel monde on vit pour apprendre aux enfants à se planquer dans une école… Ça me rappelle une conversation que j’ai eue avec des amies dont les petits ont le même âge qu’Elise… Est-ce égoïste de faire naître des enfants par les temps qui courent ? Je n’ai toujours pas la réponse.

Après les attentats, des copains ont discuté avec leurs enfants. Nous avons tout fait pour éviter d’avoir à le faire. On ne voulait pas qu’elle voit ces images. On ne voulait pas se retrouver face à ses questions. Alors, je lui ai écrit une lettre. Si, un jour, elle nous questionne, nous la lui donnerons…

« Lettre à Elise (!),
Ma chérie, il faut que je te dise. J’ai fait ce que je vais t’apprendre à ne pas faire. Je t’ai menti. Ce matin-là, je t’ai souri comme si tout allait bien. Je crois même avoir répondu « oui » quand tu m’as demandé  « ça va maman? ». J’ai menti car, non, ce samedi matin, je n’allais pas bien.
Mais comment te dire le contraire ? Comment te décrire ce que j’ai vu la veille ? Tu es si petite…
Alors, ce samedi, j’ai mis un mouchoir sur mes états d’âme et mon envie de gerber. Ton papa a fait comme moi d’ailleurs. On a pris le petit déj, on a écrit ton prénom sur le tableau. Tu as dessiné. Et je t’ai regardé faire. Tu es si belle…
Tu as dansé avec tes copines, on a acheté des autocollants à coller aux vitres pour Noël, on a ri. On a chanté.
Le temps de ta sieste, j’ai remis la télé. Et j’ai vu l’horreur. Avant de te voir réapparaître avec ce sourire qui me fait fondre. On a écrit au Père Noël. On a fait des crêpes. Et mangé des Kinder et du Nutella bourré d’huile de palme.
Tout ce week-end, l’angoisse ne m’a pas quittée. Ma boule au ventre non plus, évidemment. Mais tu étais là. Tes câlins, tes bisous, tes rires avaient une saveur particulière. Tu es si belle…
Un jour, peut-être, tu me demanderas ce qu’il s’est passé ce soir-là. Et je te raconterais comment nous avons vécu le 13 novembre 2015. Mais pas avant. Tu es si petite…
J’ai peur que ton regard change. Qu’il devienne aussi lourd que les nôtres aujourd’hui. Je me refuse de lire l’inquiétude dans tes yeux. Tu n’es qu’une enfant…
Alors, oui, on t’a menti. Parce qu’on pensait bien faire. Qu’on refusait d’expliquer l’inexplicable. Et qu’on ne voulait pas justifier l’injustifiable. Ce jour-là, avec ton papa, on a choisi de vivre dans notre bulle, au pays des Bisounours. Sans doute parce que, ce jour-là, nous nous sommes demandé « Dans quel monde l’avons-nous fait naître? ».
Mon cœur, promets-moi de ne jamais oublier ce qui fait la France. La liberté. L’égalité. La fraternité. Ces trois mots banalisés sur une bannière ont du sens. Ne laisse personne assombrir tes pensées. Cultive l’amour, l’amitié. Profite de la vie. Aime. Observe. Apprend. Découvre. Danse. Chante (même aussi faux que moi). Éclate de rire. C’est si bon.
Tu es unique. Tu es toi.
Tu es ma fille. Et je t’aime. »

Marion

1, 2, 3… c’est notre technique

Allez, aujourd’hui, je vais vous parler éducation. Ah ah, si jeune, direz-vous, que connaît-elle des principes d’éducation ? Rien, répondrais-je. Ou si peu. Mais chez nous, une technique semble déjà faire ses preuves. Et vu que Camomille m’a missionnée pour donner des trucs et astuces… en voilà un. Pardon pour ceux dont les enfants sont déjà grands, j’apprends encore et je n’en suis pas là…

Avant qu’Elise ne pointe sa jolie frimousse nous avions élaboré diverses théories. Toutes, ou presque, ont volé en éclats. J’ai lu quelque part « avant j’avais des principes, maintenant, j’ai des enfants ». C’est drôle. Et vrai. Mais comme nous sommes tous les deux têtus, nous avons quand même gardé en tête quelques principes. Dont un qu’on s’efforce de préserver : pas de chantage. Nous voulions qu’Elise écoute sans que l’on soit obligé de la récompenser pour ce qui nous semble normal.

Tant bien que mal, nous y parvenons (à quelques exceptions près, cela va de soi). Pour cela, nous avons mis en place la technique du 1, 2, 3… On s’autorise à répéter trois fois la même chose, après c’est direction le coin.

Exemple : «  Pose ce stylo. Une fois… deux fois… à trois, tu vas au coin… » Elise a bientôt quatre ans. Elle a dû aller au coin une dizaine de fois, quinze peut-être. Mais assez peu au final. Car elle a vite compris la technique. Et, bien souvent, nous n’avons pas besoin de répéter les choses…

Avec la naissance de Maélie, Elise a tendance à écouter un peu moins qu’avant. Là, c’est un autre problème. Il y a sans doute une phase d’adaptation pour elle aussi, c’est beaucoup de changements. On s’adapte donc à son comportement : tantôt on lâche un peu de leste, tantôt on compte à nouveau… et ça passe. Parfois en boudant, mais ça passe.

Alors, attention, je ne crie pas victoire. On nous a assez prévenus (certains insistent tellement qu’on dirait qu’ils nous souhaitent qu’elle ait une adolescence difficile !) : le caractère évolue, chaque enfant est différent… On en a conscience (d’autant qu’Elise est vraiment une petite en or). Mais je pense que nous allons garder cette technique avec Maélie. Au mieux, ça fonctionne. Au pire, c’est un échec total et ça me donnera l’occasion de le raconter dans une prochaine chronique !

Marion

Puissance 4

Entre nous, on dit qu’on est une équipe. Et depuis mi-août, on a une nouvelle coéquipière. Elle s’appelle Maélie. Des joues à bisous, des yeux déjà bien ouverts. On l’avait décidé depuis quelques temps déjà : Elise aurait une petite sœur ou un petit frère. Peut-être deux (j’anticipe la question…). On verra.

D’abord, on savoure ce bonheur. On prend nos marques aussi. Car, oui, deux enfants, c’est sport. Ca rassurera ceux qui nous ont regardés genre « vous savez pas dans quoi vous vous embarquez ». Depuis un mois, donc, on a oublié ce que c’est que d’être au calme. Surtout que nos filles sont équipées d’un super radar. Elles ont placé des émetteurs partout. Sur le canapé, les chaises du salon… pire : la cuvette des toilettes ! Tu t’allonges, la petite se réveille. Tu vas faire pipi, la grande débarque.

Quand tu as un nourrisson à la maison, tu apprends à manger des plats cramés ou froids. Voire les deux à la fois. Tu calcules le moment idéal pour prendre ta douche sans être dérangée. Le moindre de tes gestes semble calculé et pourtant… tu as l’impression d’être toujours débordée. Tu baisses la tête et te demandes si tu vas t’en sortir.

C’est là qu’il intervient. Lui, le papa, le mari. L’homme de la maison. Il prend le relais. Car oui, c’est un papa moderne. Qui sait changer une couche, donner un biberon. Et non, je n’ai pas peur de le laisser seul avec les petites (on m’a posé la question il y a quelques jours… si, si). Il est là pour moi. Je suis là pour lui. Deux piliers dans l’équipe. Avec nos failles, on essaie de rester solides. Parce qu’elles ont besoin de repères.

En retour, elles nous offrent leurs sourires et leurs câlins. Les plus belles des récompenses. Pour l’heure, c’est le secret de notre équipe. L’amour. Puissance 4.

Marion

Marion nous rejoint

Chère Camomille,

Au départ, c’était une blague. Mais tu m’as prise au mot. Et tu as créé cette chronique. J’en suis très honorée et je promets de faire en sorte de la tenir avec le plus de sérieux possible. Pour cela, je vais devoir trouver du temps dans ce nouvel emploi du temps que je peine à organiser. Car, comme tu l’as dit, je suis une jeune maman. Enfin, pas si jeune que ça : j’ai 32 ans. Et toutes mes dents, dont celles de sagesse. Ni voyez pas un signe. Juste la décision d’un dentiste qui, un jour, a jugé qu’elles avaient la place de pousser… mais c’est une autre histoire. On en reparlera. Ou pas.

Ce qui m’amène, donc, aujourd’hui, c’est la naissance de Maélie. Ma deuxième fille. Forcément une merveille. Comme sa grande sœur, Elise, de (presque) quatre ans son aînée. Et comme je suis encore en congé maternité, mes journées se résument à des choses simples : changer des couches, préparer des biberons (car non, je n’allaite pas – nous y reviendrons, pour sûr cette fois), faire une machine ou deux, récupérer la grande, la douche, le bain, les repas… Ce sera donc sympa de te parler Camomille.

En attendant, faut que je te laisse… je dois plancher sur ma première chronique.

Marion