Puissance 4

Entre nous, on dit qu’on est une équipe. Et depuis mi-août, on a une nouvelle coéquipière. Elle s’appelle Maélie. Des joues à bisous, des yeux déjà bien ouverts. On l’avait décidé depuis quelques temps déjà : Elise aurait une petite sœur ou un petit frère. Peut-être deux (j’anticipe la question…). On verra.

D’abord, on savoure ce bonheur. On prend nos marques aussi. Car, oui, deux enfants, c’est sport. Ca rassurera ceux qui nous ont regardés genre « vous savez pas dans quoi vous vous embarquez ». Depuis un mois, donc, on a oublié ce que c’est que d’être au calme. Surtout que nos filles sont équipées d’un super radar. Elles ont placé des émetteurs partout. Sur le canapé, les chaises du salon… pire : la cuvette des toilettes ! Tu t’allonges, la petite se réveille. Tu vas faire pipi, la grande débarque.

Quand tu as un nourrisson à la maison, tu apprends à manger des plats cramés ou froids. Voire les deux à la fois. Tu calcules le moment idéal pour prendre ta douche sans être dérangée. Le moindre de tes gestes semble calculé et pourtant… tu as l’impression d’être toujours débordée. Tu baisses la tête et te demandes si tu vas t’en sortir.

C’est là qu’il intervient. Lui, le papa, le mari. L’homme de la maison. Il prend le relais. Car oui, c’est un papa moderne. Qui sait changer une couche, donner un biberon. Et non, je n’ai pas peur de le laisser seul avec les petites (on m’a posé la question il y a quelques jours… si, si). Il est là pour moi. Je suis là pour lui. Deux piliers dans l’équipe. Avec nos failles, on essaie de rester solides. Parce qu’elles ont besoin de repères.

En retour, elles nous offrent leurs sourires et leurs câlins. Les plus belles des récompenses. Pour l’heure, c’est le secret de notre équipe. L’amour. Puissance 4.

Marion

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